La démarche

NC 2025

 

Prévu dans la loi organique, le schéma Nouvelle-Calédonie 2025 (NC 2025) a été adopté par les élus du Congrès le 11 août 2016. Élaboré conjointement par l’État et le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, il vise à élaborer un cadre de cohérence pour les politiques publiques, en exprimant les orientations fondamentales du pays en matière d’infrastructures, de formation initiale et continue, d’environnement, d’équipements, de services d’intérêt territorial et de développement économique et social.

La première phase opérationnelle, lancée le 14 mai 2008 à Koné lors de la première conférence des  acteurs, a permis la rédaction du document Nouvelle-Calédonie : diagnostic et enjeux, diffusé en mars 2010.

Le schéma est alors entré dans sa seconde phase, avec la définition des orientations et des moyens. Trois séminaires se sont déroulés en 2012 : à Nouméa le séminaire Citoyen, à Lifou celui consacré à l’Aménagement et au développement durable, et enfin à Poindimié pour le séminaire Croissance. À l’issue de ces rencontres, le document NC 2025 - Orientations et moyens : propositions a été publié en novembre 2013. Il a finalement été adopté au Congrès en août 2016.

 

Une méthode participative

Écouter et faire participer l’ensemble des acteurs dans le cadre d’une réflexion organisée est le principe sur lequel repose NC 2025.
Tout ouvrir / Tout fermer

Ce document de six chapitres constitue un exercice de prospective sur les évolutions possibles de la Nouvelle-Calédonie. Ouvert, il présente autant que possible des alternatives ou des scénarios, n’imposant pas de solution unique, mais ne s’interdisant pas non plus de mettre en évidence les choix plus ou moins cohérents par rapport aux ambitions et aux objectifs fixés.

Tout ouvrir / Tout fermer

C’est d’abord de répondre aux exigences de l’article 211 de la loi organique : proposer un développement cohérent   et   équilibré,   exprimer   des   orientations   fondamentales  et  préciser  les  objectifs  stratégiques  et les moyens correspondants, donner un cadre pour l’élaboration des contrats de développement. En ce sens, il doit servir de référence aux dotations de l’État dans le cadre des contrats de développement.

C’est   aussi   un  outil  d’aide  à  la  décision  pour les élus du Congrès, à la fois sur la détermination des orientations fondamentales et sur les déclinaisons des  politiques publiques  susceptibles  d’y  répondre. 

Il a vocation à intégrer les schémas et projets de développement sectoriels mis en œuvre dans les différentes collectivités, tout en s’attachant à en établir la cohérence au niveau du pays.