Rythme et aménagement du temps scolaire
Les réflexions sur le sujet des rythmes scolaires sont nombreuses, tant au niveau national qu’international, mais aussi localement. Aussi et à ce stade, il nous semble préférable d’aborder en premier lieu une synthèse des principaux éléments existants en les mettant en relief avec la situation différenciée des élèves et de leur contexte, posant ainsi de la manière la plus claire possible, la problématique dans le périmètre de l’action publique.
Ce rapport s’articule selon les différentes dimensions à considérer : apprentissages et chronobiologie, santé, transport, contraintes socio-économiques et activité périscolaire.
Le terme « rythme scolaire » peut être entendu de deux manières différentes :
- Soit par rapport au rythme propre de chaque enfant (biologique et psychologique en situation scolaire);
- Soit par rapport aux règles imposées aux élèves en matière de calendrier et d'emploi du temps. Ce cadre se détermine essentiellement à trois niveau d'échelle : annuel (calendrier scolaire), hebdomadaire (nombre de jours scolarisés et nombre d'heures total) et journalier (emploi du temps).
Nous sommes donc confrontés à deux rythmicités : l’une, environnementale, imposée par la société, l’autre, endogène, propre aux élèves. L’enjeu est donc de proposer des emplois du temps journalier, hebdomadaire et annuel adaptés pour favoriser le développement harmonieux de l’activité intellectuelle et physique des élèves, notamment pour les élèves confrontés aux difficultés scolaires et ne maîtrisant par la tâche. Car ce sont eux qui présentent a priori les fluctuations les plus marquées. L’aménagement du rythme scolaire constitue donc l’un des moyens de lutte contre l’échec scolaire.