Les chiffres de l'emploi
Année 2014
L’emploi en Nouvelle-Calédonie est impacté par le ralentissement de l’activité économique. Le taux de croissance annuel moyen des offres d’emploi est de -2,6 % sur 5 ans. En parallèle celui des demandeurs d’emploi pour la même période s’établit à -0,83 %. Ainsi, le nombre de postes offerts diminue en moyenne plus vite que le nombre de demandeurs d’emploi. À rappeler cependant, que seuls environ 11 % des offres d’emploi sont déposées auprès des services de placement.
Néanmoins en 2014, portée par l’augmentation des besoins de la province Nord (+29 %), l’offre d’emploi a augmenté de 4 % en Nouvelle-Calédonie (9 611 offres recensées soit 342 offres supplémentaires par rapport à 2013). Cette augmentation du nombre de postes offerts aurait pu entraîner une diminution de la demande, cependant le nombre de demandeurs d’emploi a augmenté de 11 % atteignant les 7 028 individus.
L’une des explications avancée est l’inadéquation entre le niveau de qualification demandé par les offres d’emploi et celui atteint par les demandeurs.
L’augmentation des offres corrélée à l’accroissement de la demande permet tout de même de stabiliser le niveau global de tension sur le marché de l’emploi. Néanmoins, 2 métiers sur 5 restent en tension, traduisant une difficulté de recrutement sur certaines professions.
Année 2015
Accroissement de la demande, déclin des offres, les principaux indicateurs du marché de l’emploi en Nouvelle-Calédonie ont peu évolué par rapport à 2014, mais un ralentissement de leur tendance est observé.
Depuis ces six dernières années, le profil des demandeurs d’emploi est similaire. Ils plébiscitent les mêmes domaines et plus de la moitié d’entre eux s’orientent sur vingt professions. Du côté des offres, les domaines les plus pourvoyeurs sont identiques. La prédominance d’offres d’emploi non durables est toujours marquée et plus de la moitié des besoins exprimés par les employeurs se concentrent également sur vingt professions.
Potentiellement, le vivier de demandeurs permet de répondre quantitativement à une grande partie des besoins. Cependant, en rapprochant ces données des besoins exprimés par les employeurs, un désajustement, essentiellement qualitatif, apparaît entre l’offre et la demande d’emploi.
Année 2016
Fin 2015, la fragilisation du marché de l'emploi continuait de progresser, le climat des affaires continuait de se dégrader et la création d'emplois décélérait dans certains secteurs jusqu’alors très porteurs sur l’ensemble du territoire. D’autres indicateurs macroéconomiques indiquaient un léger repli de la consommation des ménages mais le niveau d’investissement des particuliers et des professionnels se maintenait.
En 2016, le ralentissement de la dynamique économique se confirme malgré une stabilisation des intentions d’investissement. Le marché de l'emploi ne montre aucun signe d'amélioration : hausse de la demande, faible dépôt d’offres auprès des services de placement, augmentation du nombre de contrats non durables, diminution de l’effectif salarié... Autant d’éléments pouvant être expliqués par la réduction des besoins en main-d’œuvre dans certains domaines fortement influencés par la conjoncture économique. Les problématiques relatives à la demande d’emploi identifiées ces dernières années n’ont pas évolué. Le profil des demandeurs d’emploi est identique, il s’agit d’individus jeunes et peu qualifiés. Plus de la moitié d’entre eux se positionnent sur 20 professions qui rassemblent à elles seules 36% des offres d’emploi.
Le volume de demandeurs devrait permettre de répondre à la majorité des besoins mais une inadéquation entre l’offre et la demande continue de persister.
Année 2017
Le bilan annuel de l'année 2017 n'a pas fait l'objet d'une publication. Des chiffres trimestriels sont tout de même disponibles. Vous pouvez contacter l'observatoire pour plus d'information.
Année 2018
Les analyses trimestrielles de l'année 2018 n'ont pas fait l'objet de publications. Un bilan annuel et des résultats statistiques détaillés sont tout de même disponibles. Vous pouvez contacter l'observatoire pour plus d'information.
Le vivier de demandeurs d’emploi en Nouvelle-Calédonie s’accroît de 2 % entre 2017 et 2018 (soit en moyenne, 7 388 demandeurs d’emploi en fin de mois en 2017 contre 7 502 en 2018). En étant principalement, féminine, jeune et peu diplômée, cette population possède des caractéristiques pouvant représenter des freins dans son insertion sur le marché du travail.
Le besoin est présent. Près de 8 600 nouveaux postes sont à pourvoir auprès des services de placement provinciaux. Néanmoins, l’offre est marquée par une prédominance d’emploi non durable, Confirmant la problématique pour les demandeurs à s’orienter vers une insertion pérenne.
La tension par métiers dans les structures de placement est faible : 0,46 poste sont à pouvoir pour 1 demandeur. Mais dans certains domaines et professions, le déséquilibre quantitatif est très marqué. L’inadéquation entre l’offre et la demande d’emploi est parfois visible et semble également provenir de désajustement qualitatif.
Pour tous les indicateurs liés à la demande d'emploi : les données sont traitées à l'échelle des provinces et du territoire. Celles-ci sont détaillées par genre, âge, niveau de formation atteint et domaines professionnels sollicités (traitement réalisé mensuellement et annuellement, en nombre et pourcentage). Une représentation graphique mensuelle et annuelle de chaque dimension est également réalisée.
Pour tous les indicateurs liés à l'offre d'emploi : les données sont traitées à l'échelle des provinces et du territoire. Elles sont détaillées par types de contrats et niveau de formation requis et domaines professionnels recruteur (données mensuelles et annuelles, en nombre et pourcentage). Une représentation graphique mensuelle et annuelle de chaque dimension est également réalisée. Attention, pour certains indicateurs, seules des représentations graphiques annuelles ont été réalisées pour la province des îles Loyauté, du fait du faible volume de postes offerts sur cette province.